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Ca va, poussez pas !!!

Comme des milliers de navetteurs, j'utilise à présent les transports en commun (depuis que ma satanée voiture a décidé de me lâcher). Certes, je ne pollue pas en utilisant une voiture, j'évite les embouteillages et j'arrive bien plus rapidement (sauf quand il y a grève, mais je ne me lancerai pas sur le sujet : pas de polémique aujourd'hui), mais je dois avouer que le bus (ou le métro) a malgré tout quelques inconvénients. Le premier étant l'incivilité des passagers, qui me fait dresser les cheveux sur la tête. Je crois qu'il est plus que temps de faire une petite remise à niveau...



De la bonne manière d'entrer dans la rame (ou le bus) : vous attendez sur le quai bondé. Vous n'avez qu'une hâte, bien sûr : vous engouffrez dans le wagon pour être le premier à récupérer une place assise. Mais pas besoin de vous agglutinez comme ça devant les portes : personne ne peut descendre, donc vous ne pourrez pas monter. Parfois, je me demande pourquoi les gens ont tellement peur de ne pas réussir à entrer dans le métro (ou le bus)... Ce qui fait que, pour en sortir, il faut jouer des coudes pour réussir à atteindre la porte, et encore se battre pour se frayer un passage entre ceux qui veulent prendre votre place. Le métro est une jungle où il faut se battre pour survivre. Et encore, ce n'est que le début. 



De la bonne utilisation des strapontins : oui, vous avez eu une journée crevante. Comme tout le monde. Oui, vous avez mal aux pieds (mais quelle idée aussi de porter des escarpins aussi haut perchés ???). Comme tout le monde. Oui, vous en avez plein les lattes et vous rêvez de poser vos fesses et de ne plus bouger. Comme tout le monde. 
Mais ce n'est pas une raison pour vous conduire en gros con parfait égoïste et pour emmerder tous les autres passagers. Alors c'est simple : "en cas d'affluence, merci de ne pas utiliser les strapontins". Vous ne comprenez pas le mot "affluence" ? Ou peut-être est-ce le mot "strapontin' ? 
Je vous explique : dans le métro (et dans le bus), il y a des sièges fixes (souvent par bloc de deux ou quatre) qui ne se replient pas. Ceux-là, vous pouvez les utiliser quand vous voulez. Une petite exception : les femmes enceintes et les personnes âgées ont priorité, et c'est bien normal (autant vous dire que quand ce sera mon cas, je ne me ferai pas prier pour profiter de ce privilège...), donc on leur laisse la place.
En revanche, lorsqu'il y a beaucoup de monde dans la rame, on se lève de son strapontin pour faire de la place aux autres. Un strapontin baissé : une personne. Un strapontin levé : 2 personnes.
Personnellement, quand quelqu'un reste bien assis pendant que tout le monde est debout et serré comme dans un banc de sardines, je prends un malin plaisir à lui mettre mon gros sac de courses en plein dans la figure : le malotru finit généralement par se lever (pas parce qu'il pense aux autres, mais parce qu'il n'en peut plus d'avoir un poireau sous le nez).



De la bonne utilisation de la barre : bon, c'est bien, vous êtes debout. Mais avec ce chauffeur qui conduit comme un manche ce métro (ou bus) qui secoue, vous risquez de tomber à chaque instant. Heureusement, que la TEC a prévu de quoi se tenir. Tout d'abord, la barre de pole dance (mais si, vous savez bien, celle qu'utilisent les stripteaseuses) : une règle, une seule, on tient la barre d'une main, et on garde les deux pieds au sol, légèrement écartés pour garantir son équilibre. Et surtout, on ne fait pas comme ces affreux monstres égocentriques : on ne s'appuie pas de toutes ses forces sur la barre. Parce que les pauvres malheureux qui veulent se tenir ne peuvent plus passer leurs doigts et risquent la chute à chaque seconde. Ensuite, quand vous vous accrochez aux barres scellées au plafond, ayez bien en tête que vos aisselles sont au niveau des narines des pauvres malchanceux qui, comme moi, ne mesurent pas 1,80 m. Alors par pitié, n'oubliez pas la douche quotidienne et n'ayez pas peur d'abuser du déodorant. En vous r'merciant, m'sieurs dames.



De la bonne utilisation de sa bouche : qui dit "métro" (ou bus), dit "proximité". Donc, le savoir-vivre impose quelques règles permettant d'assurer l'harmonie de tous. On commence avec le portable : maintenant qu'on capte même dans les tunnels, le trajet en transport en commun est devenu un enfer. Les gens racontent leur vie la plus intime, persuadés - plongés comme ils sont dans leur conversation - que personne ne les entend. D'ailleurs, c'est tout comme : tout le monde fait comme s'il n'écoutait pas, alors que c'est tout le contraire.
Il n'y a pas que la diarrhée verbale qui pollue l'environnement sonore. Depuis quand les gens mâchent-ils du chewing-gum la bouche ouverte, ce qui, à chaque mouvement de mâchoire, d'une part laisse voir tout leur intérieur et d'autre part fait un bruit absolument répugnant ???
Enfin, je ne m'attarderai pas sur ceux qui écoutent de la musique tellement fort qu'on peut l'entendre d'un bout à l'autre de la rame (et ils écoutent rarement la Sonate au Clair de Lune, si vous voyez ce que je veux dire...).



Alors, je lance un appel à tous les navetteurs : par pitié, faites un effort... Si tout le monde appliquait ces quelques règles de politesse de base, les transports en commun seraient sûrement plus vivables.
Il resterait juste à se débarrasser des joueurs d'accordéons qui massacrent "La Vie en Rose" et on frôlerait la perfection (je sais, je m'emballe un peu quand même. Mais bon, c'est agréable d'avoir encore des rêves...)



 

2 commentaires:

  1. voila un joli sujet que j'aurais pu mettre sur je suis un râleur ;-)

    je suis bien content de ne plus devoir me balader en transport en commun par les temps qui coururent

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  2. Ben je ne pensais pas non plus devoir m'y remettre :-(

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