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L'histoire du Sapin de Noël



Sapin de Noël dans une
maison allemande
Appelé aussi arbre de Noël, le sapin de Noël est associé aux cadeaux de Noël.
Devenu un objet de grande consommation pour le mois de décembre, des plantations uniquement destinées à fournir la demande sont réalisées afin de limiter les coupes sauvages dans les bois. On notera que, jusqu'il y a peu, le sapin blanc (Abies alba) de Noël était en fait, dans environ 70 % des cas un épicéa commun (Picea abies), arbre moins cher et à croissance plus rapide mais qui garde ses aiguilles moins longtemps que le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), apparu plus récemment sur le marché et qui est en constante progression.

Traditionnellement, cet arbre de Noël ne doit pas être érigé avant la veille de Noël, c'est-à-dire le 24 décembre et doit être enlevé précisément douze nuits après, pour l'Épiphanie. Dans les faits, les décorations des rues démarrant nettement plus tôt, il n'est donc pas rare qu'un sapin survive jusqu'à (la Chandeleur) peu de jours avant le début du Carême.

Par analogie avec les guirlandes multicolores qui l'ornent, l'on appelle aussi sapin de Noël le portique supportant les multiples feux de différentes couleurs qui annoncent l'imminence du départ d'une course automobile sur circuit.

Enfin, le sapin de Noël ou l'arbre de Noël d'une entreprise est la fête organisée par un comité d'entreprise pour les salariés et leur famille, comportant souvent un spectacle pour les enfants, une remise de cadeaux et un goûter.


Histoire

Sapin de Noël
(sapin de Nordmann)
La tradition du sapin de Noël est issue de l'adoption par les chrétiens d'une idée païenne que les arbres à feuilles persistantes représentent le renouveau de la vie. Sur des mosaïques romaines en Tunisie, on peut voir le dieu grec Dionysos portant un conifère. Cependant, les légendes médiévales se concentrent plutôt sur une miraculeuse «floraison» des arbres à Noël.


Certaines des premières tribus germaniques célébraient la tradition de Yule où l'on sacrifiait des animaux et des esclaves mâles en les accrochant aux branches des arbres. En Scandinavie, les rois Vikings sacrifiaient neuf mâles de chaque espèce dans des endroits sacrés, alors que les plus pauvres suspendaient des pommes, des pâtisseries et autres petites offrandes dans les branches. 

Il est probable que le sapin de Noël soit une continuation de cette tradition. Charlemagne, lui-même, accrochait les boyaux ainsi que les yeux de ses ennemis vaincus aux sapins présents dans la région d'Aix-la-Chapelle.

Comme beaucoup d'autres traditions de Noël, celle du sapin est issue de la fusion d'idées chrétiennes avec des traditions païennes plus anciennes. La coutume trouve ses origines en Allemagne. D'après la légende, saint Boniface essaya d'introduire l'idée de la Trinité chez les tribus païennes en se servant de conifères et de leur apparence triangulaire. La tradition consistant à accrocher des décorations (représentant des fruits ou des offrandes) sur les arbres est très ancienne, mais celle d'y accrocher des bougies est attribuée à Martin Luther. Le premier sapin de noël dit moderne, est rapporté en 1521 à Sélestat en Alsace. Auparavant, les Mystères de Noël, joués sur les parvis des églises pour raconter la naissance de Jésus, étaient fréquemment accompagnés d'un arbre décoré, symbole de la vie qui renaît.

Voici une explication du sapin de Noël donnée par le Pape Jean-Paul II lors de l'angelus dominical du dimanche 19 décembre 2004 :
[..] on trouve souvent à côté de la crèche le traditionnel sapin de Noël, une tradition elle-aussi très ancienne, qui exalte la vie. En hiver, le sapin toujours vert devient la marque de la vie qui ne meurt pas. C'est habituellement au pied de l'arbre de Noël décoré que sont déposés les cadeaux. Ce symbole est tout aussi parlant en clef de lecture chrétienne car il rappelle l'Arbre de la Vie, image du Christ, don suprême de Dieu à l'humanité.

Le message du sapin de Noël est donc que la vie reste verte et qu'elle est un don, non matériel mais d'elle-même, dans l'amitié et l'affection, dans l'entraide fraternelle et le pardon, dans le partage et l'écoute de l'autre.

L'Allemagne, l'Autriche et l'Alsace-Lorraine pratiquent assiduement cette tradition dès le XVIIe siècle. En 1738, l'épouse de Louis XV introduisit un sapin décoré au château de Versailles et, un siècls plus tard, en 1837, un sapin de noël est installé aux Tuileries à Paris. Londres succombe en 1841 suite à l'érection d'un sapin de noël au château de Windsor par le prince Albert. Les États-Unis attendent 1850 avant de céder à cette tradition. Il faut toutefois attendre la guerre de 1870 pour que les immigrés de l'Est de la France généralisent la tradition sur l'ensemble du pays. Avec cettte généralisation, chaque région apporte sa petite touche à la décoration. Ainsi, par exemple, les petits personnages en coton et les cheveux d'anges viennent de Lyon.

L'introduction au Canada a été plus précoce qu'en France. Cette tradition fut introduite en 1781, par le général allemand Von Reidesel. Il planta, à Sorel au Québec, le premier sapin de Noël canadien. Cette coutume se répandit au cours de l'époque victorienne, se limitant toutefois à la classe bourgeoise. À partir de 1920, cette pratique commença à se généraliser dans les grands centres urbains. En milieu rural cependant, le sapin décoré ne devint une réalité familière qu'au cours des années 1930. Du petit sapin de table on passa, vers la fin du XIXe siècle, aux premiers sapins de grande dimension. Cette nouvelle mode serait attribuable à l'arrivée des premiers supports en métal sur le marché. Dans les milieux populaires, on remplaçait ces supports trop coûteux par deux planchettes de bois croisées et clouées ou on plantait le sapin dans un seau rempli de terre.


Sens dérivés

Un sens particulier est donné à l'Arbre de Noël. En effet dans le monde du pétrole, losqu'on fait un forage et qu'on trouve du pétrole, on associe cette découverte à un évènement heureux, comparable à la fête de Noël. On considère cette découverte comme un don de Dieu. Aussi, une fois le puits foré et que le pétrole coule, on doit fermer le puits avec un certain nombres de vannes dans l'attente de son exploitation. Cet ensemble de vannes a la forme d'un arbre de Noël, ainsi on l'appelle par ce nom.


Accessoires

Le sapin de Noël n'en serait pas un sans les décorations qu'il porte. Celles-ci sont de plusieurs types :
  • Une étoile au sommet du sapin, rappelant pour les chrétiens l'étoile qui guida les rois mages;
  • Les guirlandes : simples ou lumineuses (clignotantes ou non);
  • Les boules de Noël : brillantes et de différentes couleurs;
  • De la neige artificielle;
  • Des « cheveux d'anges » : de longs fils blancs très fins;
D'autres suspensions de formes diverses ayant un rapport avec Noël : notamment des angelots, des Pères Noël, des miniatures d'objets en bois, et même des bougies allumées en Allemagne (interdites en France, à cause des risques d'incendie) ;
Les cadeaux de Noël : ceux-ci ne sont pas des accessoires à proprement parler, mais on les place au pied du sapin la veille de Noël à cause de leur aspect décoratif (papier cadeau).

Le support du pied de sapin, qui peut être :
  • un grand pot rempli de sable (de terre si le sapin est vendu avec ses racines),
  • deux planches clouées en croix avec un trou à l'intersection pour glisser le tronc de l'arbre,
  • une demi-bûche dont le côté plan est posé au sol, avec un trou sur le dessus pour coincer le tronc,
  • un pied métallique, plus cher mais plus stable.
La crèche de Noël, souvent associée, n'est pas un accessoire du sapin, elle est simplement concommitante. Autant le sapin a une double origine païenne et chrétienne, autant la crèche n'a qu'une signification religieuse.


Commerce

France


En France, on prévoit une vente de cinq millions de sapins pour 2004. La moitié des sapins viennent de Bourgogne. On distingue deux espèces : l'épicéa, à l'odeur agréable mais qui perd ses aiguilles en deux semaines, et le sapin de Nordmann, sans odeur mais dont les aiguilles tiennent près de deux mois. Pour 2004, on prévoit qu'il y aura deux fois plus de sapins de Nordmann vendus que d'épicéas. Les sapins de Nordmann sont en général plus chers que les épicéas car leur croissance est plus longue avant d'être commercialisable.

Les sapins de Noël peuvent être vendus coupés ou en pot. De plus en plus de gens choisissent un sapin de Noël en pot pour le replanter dans leur jardin à la fin des festivités. Cela nécessite quelques précautions : en particulier, il faut éviter de le garder trop longtemps à l'intérieur, et il est préférable qu'un tel sapin ait été cultivé en pot et non pas simplement conditionné en pot au moment de sa commercialisation. Le sapin replanté peut lui-même servir de sapin de Noël d'extérieur : la généralisation de guirlandes électriques « tous temps » permet aux particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la rue, ainsi que la façade de leur maison.

De plus en plus les habitants des grandes zones urbaines s'équipent d'un sapin artificiel en plastique, souvent pliable, qui présente l'avantage d'être réutilisable plusieurs années. Certains de ces sapins sont vendus « enneigés » (les feuilles sont en plastique blanc ou elles sont recouvertes d'une poudre blanche) ou même décorés (boules et guirlandes pré-accrochées). L'image de marque d'un sapin en plastique est moins bonne que celle d'un sapin naturel, mais c'est souvent le moyen le plus économique (à long terme), le moins salissant et le plus pratique (pas d'élimination du sapin à prévoir) pour qui habite en ville. De plus, la variété des tailles permet de choisir un sapin correspondant à la place disponible dans l'habitation.


Danemark


Le Danemark est le plus important exportateur au monde de sapins de Noël. Les 4000 exploitants forestiers danois exportent 10 millions d'arbres, qui sont à 95% de l'espèce Nordmann. Ce commerce rapporte annuellement près de 150 millions d'Euros.

La coupe commence le 15 novembre et dure quatre semaines dans d'énormes plantations. Chaque bûcheron coupe jusqu'à mille sapins de Noël par jour ; il est payé trente centimes d'euro par arbre coupé. Il faut entre six et huit ans pour qu'un nordmann soit à la taille d'un sapin de Noël. Il existe 3 catégories : la première avec des branches bien réparties et une belle flèche en haut du sapin (33 % de la production), la deuxième catégorie plus moyenne et la troisième catégorie de qualité médiocre.


Canada


Au Québec, où la production du sapin de Noël est concentrées, quelques 300 entreprises spécialisées dans la production cultivent annuellement plus de 110 km² d'arbres de Noël. La récolte atteint deux millions d'arbres. Cette production génère des revenus évalués à 30 millions de dollars, selon le ministère de l'Agriculture du Québec. Mais depuis quelques années, la production d'ornements dérivés du sapin de Noël prend de plus en plus d'ampleur. Selon Statistique Canada, le Canada en exporte pour 47,7 millions de dollars.


Arbres artificiels

Arbre de Nouvelle-Zélande
Pohutukawa
Les arbres artificiels sont très populaires aux États-Unis d'Amérique, où malgré leur manque de réalisme (à la vue et à l'odeur), on les considère plus pratiques et (s'ils sont réutilisés plusieurs années de suite) moins chers que de vrais arbres. Certains conservent l'arbre entier, encore décoré, dans de grands sacs prêts à l'emploi pour l'année suivante. Aux États Unis, environ 70% des arbres sont artificiels. Dans la plupart des pays d'Europe, les arbres en plastique sont encore considérés comme étant de très mauvais goût, même si les guirlandes électriques ont remplacé les bougies dans la plupart des foyers.


Les arbres artificiels ont l'avantage de présenter moins de risques d'incendie et peuvent s'avérer indispensables pour ceux qui présentent des allergies aux conifères. De plus, le mode de production intensif des sapins naturels destinés à une utilisation festive est assez critiqué : bien que ne contribuant pas à la déforestation, puisqu'ils sont essentiellement cultivés dans des plantations spécialement aménagées, la réduction de la diversité biologique liée à la monoculture dans ces zones en perturbe l'écosystème.


Divers

Dans l'hémisphère sud, Noël est en plein été et l'arbre de Noël est quelque peu différent. En Nouvelle-Zélande, par exemple, c'est le Pohutukawa, dont les fleurs rouges éclosent lors des fêtes de fin d'année.

Texte tiré de l'encyclopédie libre Wikipedia.

L'histoire du Père Noël...


Représentation du Pere Noel en 1875
Représentation du Père Noël
en 1875

Le père Noël est une version américanisée du saint Nicolas européen. Il s'appelle là-bas Santa Claus (évolution de « saint Nicolas » en néerlandais) et fit son apparition au XIXe siècle. Le terme « père Noël » apparaît plus tardivement en France, au milieu du XXe s. Santa Claus ou père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël.

Le père Noël est aussi largement inspiré de Julenisse, un lutin païen scandinave qui apporte des cadeaux aux enfants, à la fête du milieu de l'hiver, la «Midtvintersblot» ou «Jol». De Julenisse, le père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements scandinaves.

Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du plein hiver dans l'hémisphère nord au plein été dans l'hémisphère sud, on l'imagine généralement comme un gros bonhomme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; il habite dans un pays nordique (recouvert de neige) et des lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d'un traîneau volant tiré par des rennes (ou sur une planche de surf en Australie). Il entre dans les maisons par la cheminée (s'il y en a une) et dépose les cadeaux dans des chaussons disposés autour du sapin ou de la cheminée (France), dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée (Amérique du Nord), ou tout simplement sous le sapin de Noël.


Histoire


Saint Nicolas ou Nicolas de Myra, le personnage qui a servi de source d'inspiration au père Noël, aurait vécu au IIIe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya. Il était évêque de Myra. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Selon la légende, il aurait sauvé de la mort 3 enfants. À partir du XVIe siècle, la légende du saint s'enrichit avec le personnage du Père Fouettard qui donne des coups de fouets aux garnements. Ce personnage disparaît dans le passage au mythe de Santa Claus.


Au XIe siècle sa dépouille est volée par des marchands italiens mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari dans le talon de la Botte, la relique produirait des miracles.

En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Un tradition païenne voulait que pour exorciser la peur de l'obscurité les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le vieux présidait ce cortège, il est appelé Noël dès le XIIe siècle en France. Au Moyen Âge, l'Église catholique veut remplacer les figures païennes par des saints. saint Nicolas, qui selon la légende aurait sauvé de la mort trois enfants, est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le 6 décembre de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.


À la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkindl allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps ce personnage de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël.


Au XVIIIe siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation, ils remplacent les figures chrétiennes par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décoré de cadeaux.


Parallèlement les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la Nouvelle-Amsterdam au XVIIe siècle, qui deviendra New York quand elle sera prise par les Anglais. Après la guerre d'Indépendance, ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et Sinter Klaas revient par la littérature et les illustrateurs. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.

En 1822, le pasteur américain Clement Clarke Moore publie un poème, « A Visit from St Nicholas », qui présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, fumant la pipe, dodu et souriant, qui distribue les cadeaux en se déplaçant sur un traîneau tiré par huit rennes. Ce poème a joué un rôle important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal Sentinel de New York le 23 décembre 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint Nicolas à celle de Noël se fixe en Angleterre, en lien avec Charles Dickens et ses «Livres de Noël».

En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume rouge orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, en noir et blanc, la pipe au bec comme un Hollandais, recouvert de fourrure. C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster.

Le Pere Noel par Haddon Sundblom (publicité pour Coca-cola)
Le Père Noël par Haddon Sundblom
(publicité pour Coca-Cola)

En 1931, Santa Claus prit une nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Le dessinateur Haddon Sundblom donna au personnage un ventre rebondi, un air jovial, son costume rouge (couleur fétiche de la société, alors que la couleur originelle du Père Noël était le vert) et une attitude débonnaire. Pendant près de trente-cinq ans, Coca-Cola diffusa de tels portraits de Santa Claus dans la presse écrite.


En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résisteront longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la 2e Guerre Mondiale.

Aujourd'hui Santa Claus est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.


Anecdotes


Le lieu d'habitation du père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm. Les Danois sont persuadés qu'il habite au Groenland alors que les Américains le logent à NorthPole en Alaska. En 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord car il faut qu'il nourrisse ses rennes, sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi.


Malheureusement cette région est un peu isolée, ils l'ont donc fait déménager près de la ville de Rovaniemi. La Sibérie revendique également cet honneur, mais il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin russe du Père Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Snegourotchka. Dans le Pacifique sud, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du Père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de Saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.

Le père Noël a 8 rennes. Rodolph, le dernier a été créé par le poète Robert L. May, en 1939. Il a un nez rouge lumineux. En anglais : Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Cupid, Donder, Blitzen et Rudolph.

Texte tiré de l'encyclopédie libre Wikipedia.